Depuis des années, la question de la qualité de vie est un débat qui s’invite très souvent lors des séances publiques du Conseil national. Régulièrement, les élus font remonter au gouvernement des doléances qui tendent à se ressembler, à propos d’interminables bouchons aux heures de pointe, de nuisances sonores, de la pollution, d’incivilités… Réclamée par les conseillers nationaux sous la présidence de Stéphane Valeri, l’unité de préservation du cadre de vie (UPCV) a été officiellement lancée le 11 février 2020 au sein de la sûreté publique. Objectif : fluidifier le trafic routier, lutter contre les incivilités, le bruit, et la pollution. En 2018, un test avait été réalisé, avec la mise en place d’une brigade de la circulation, mais les résultats n’avaient pas réellement convaincus. A l’époque, en février 2018, avec l’arrivée au Conseil national de la majorité Priorité Monaco (Primo !) dirigée par Stéphane Valeri, la problématique de la qualité de vie en principauté est rapidement devenue centrale. Cinq ans après, Monaco Hebdo a donc décidé de dresser un premier bilan, en donnant la parole au chef de division et au chef d’unité en charge de l’UPCV. Ils expliquent leurs missions, tout en présentant les résultats obtenus. « D’une manière générale, sur les cinq thèmes principaux [fluidification de la circulation, préservation environnementale, lutte contre les dépôts sauvages de déchets, lutte contre les incivilités et lutte contre les nuisances — NDLR], il y a du mieux », estime le chef de division, Fabien Vachetta. Ce qui n’empêche pas les élus du Conseil national d’attendre plus et mieux. Pour vérifier cela, Monaco Hebdo donne aussi la parole à la nouvelle présidente de la commission environnement et qualité de vie du Conseil national, Nathalie Amoratti-Blanc. Auparavant appelée « commission de l’environnement et du cadre de vie », ce groupe de travail a donc changé de dénomination, notamment pour réaffirmer « ce qui constitue le grand défi du XXIème siècle, à savoir la protection de l’environnement, une des priorités majeures fixées par le prince souverain », rappellent les élus sur le site Internet du Conseil national. Epaulée par Karen Aliprendi, vice-présidente en charge des mobilités, et par Jade Aureglia, vice-présidente pour l’urbanisme durable et les grands travaux, Nathalie Amoratti-Blanc ne relâchera pas la pression sur le gouvernement. Au Conseil national, dans la lignée de 2018, la mandature 2023-2028 compte bien faire de la qualité de vie l’un de ses principaux chevaux de bataille.
